Premier dimanche de la FOI

Publié le 4 Février 2013

Dimanche de la foi Adultes   Dimanche de la foi Enfants

 

A l’occasion du cinquantenaire de l’ouverture du concile Vatican II, Benoit XVI avait annoncé dans le Motu Proprio « Porta Fidei » (La porte de la foi) une année de la Foi. Le Pape l’a déclarée ouverte le 11 octobre dernier et elle sera clôturée le 24 novembre 2013.

Dans l’Archiprêtré de Vigy-Pange, comme dans bien d’autres paroisses et diocèses,  tous les fidèles, sont appelés à se rassembler plusieurs fois durant cette période qui doit nous amener à une réflexion sur notre foi, sur notre pratique religieuse, sur notre prière.

Pour notre Archiprêtré, ce premier rassemblement eut lieu à Vigy, dimanche 02 décembre, 1er jour de l’Avent, et avait pour thème « croire » : je crois, en latin credo, le premier mot de notre profession de foi selon le symbole de Nicée (credo in unum Deum, je crois en un seul Dieu - concile de Nicée, 325 ap. J.-C.). Trois autres rencontres sont prévues durant cette année de la foi, pendant lesquelles nous réfléchirons sur les thèmes de prier, célébrer et finalement vivre et agir.

En ce dimanche matin enneigé, les trois groupes de travail, adultes, jeunes et enfants, tentaient donc d’appréhender la définition de « croire », réfléchir sur la foi, notre foi, qui est don de Dieu pour nous, une manifestation de sa grâce. Parfois le doute nous assaille et alors, la prière peut venir à notre secours. Le groupe des adultes, environ 30 personnes, tâchait de répondre à un flot de questions : A quoi ça sert de croire ? Question un peu provocante. Pourquoi croyons-nous ? Où se trouvent les raisons de croire ou de ne pas croire ? Inévitable, la circonspection de l’apôtre Thomas qui ne veut croire que ce qu’il voit. Croire mène à une prise de conscience: ce fut le cas de l’Abbé Pierre, de Martin Hirsch. La foi déplace des montagnes: par exemple, le Mahatma Gandhi arriva, seul, à faire plier les Anglais, Mère Theresa doute, mais Dieu est toujours à ses côtés, Sœur Emmanuelle qui possédait un pragmatisme légendaire.

Pendant la messe, qui suivait à l’Eglise St Léger de Vigy, fut allumée la première bougie de l’Avent, et ensuite, les trois groupes présentèrent aux fidèles la synthèse de leurs travaux. Pour les adultes nous retiendrons volontiers en guise de devise cette belle phrase du poète biblique : « Je crois et je parlerai ». Notre foi nous donne confiance et nous incite à témoigner, nous encourage à la transmettre aussi, à notre entourage et aux générations suivantes.

Le groupe des jeunes, emplis de confiance en Dieu, nous disait en alternance leur crédo : prie, veille et espère !

Les enfants également exprimaient leur foi, leur attachement à la prière. Et en signe visible de leur espoir, ils avaient fabriqué chacun une petite lanterne, prête à recevoir une bougie pour éclairer leur chemin et leur cœur.

Comme toujours en ces circonstances festives, le vin d’honneur donnait l’occasion de prolonger ce climat de joie et d’amitié, une belle transition vers la vie quotidienne qui nous attendait dehors et vers laquelle nous emportions un peu de ces richesses spirituelles et aussi de la recommandation de notre chant final d’un dimanche hivernal « autrement ». « Ne rentrez pas chez vous comme avant ! » qui fut le mot donné pour la route. Et avec l’Evangéliste Mathieu, nous pouvions dire : (Mt24/30) « Alors, le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire.»

Rédigé par Hildegarde RAMET

Publié dans #Vie de la Communauté

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